Matisse Le Bellec, Apolline Leroy et Nine Laurent Bennett
Le 7 mai 2025, Médiapart publie une enquête révélant de graves accusations visant le streamer Dany, mis en cause pour agression sexuelle et violences sexistes par deux de ses anciennes compagnes. L’article met également en lumière le fonctionnement problématique de la Zawa Prod, décrite comme un véritable « boy band » soudé autour de dynamiques de groupe toxiques, et dont le ton et les pratiques auraient encouragé le harcèlement en ligne, en particulier envers d’autres streamers et surtout des streameuses, par l’intermédiaire de leur communauté.
Bien avant cette enquête, des rumeurs circulaient déjà dans l’écosystème Twitch, poussant plusieurs membres de la Zawa Prod à réagir en direct. Lors de ces streams censés « répondre » aux accusations, ils avaient choisi de présenter les faits comme le résultat d’un « contexte relationnel compliqué » ou de « toxicité mutuelle » entre ex-partenaires, évacuant ainsi toute dimension de violences sexistes et sexuelles. Cette stratégie de défense, largement relayée par leur communauté, avait contribué à brouiller la compréhension des faits et à délégitimer la parole des victimes.
La publication de Médiapart agit alors comme un point de bascule. Le secteur du streaming de gauche s’embrase suite aux accusations contre Dany, avec des débats sur la décision à prendre, qui agitent la plateforme pendant plusieurs jours. Face à l’ampleur de la controverse, la Zawa Prod finit par diffuser, en direct, un communiqué officiel annonçant le retrait de Dany du collectif. Cette décision, présentée comme une réponse nécessaire à la crise, ouvre cependant un nouveau cycle de réactions, de discours et de fractures au sein de la gauche en ligne sur les chaînes Twitch, comme celle de Clément Viktorovitch, de la Padu Team, de Backseat, de Mathieu Burgassi, de Melissa Amneris ou encore de SidUzl.
Nous allons donc décrypter le stream Twitch du 17 mai 2025 de la Zawa Prod, la chaîne de Dany et Raz, ainsi que de leurs collaborateurs Cass’Andre, Wissam, Moufette et Ilies. Notre analyse se concentre sur les 11 premières minutes du stream où Raz, Cass’Andre et Wissam répondent à l’article de Mediapart et lisent le communiqué de la Zawa Prod annonçant la mise à l’écart de Dany de la chaîne. Nous analyserons la plateforme Twitch, l’ascension de ces streamers, ainsi que le mécanisme et le contenu de leur défense.
Twitch un nouvel espace d’intéraction
À travers cet extrait du live de Zawa Prod, le dispositif socio-technique mobilisé – en l’occurrence Twitch, se distingue par un « régime communicationnel, conversationnel et multimodal fondé sur l’instantanéité », lequel façonne la manière dont le collectif prend la parole dans une situation pouvant être qualifiée de “crise” (Chambat-Houillon et Spies, 2022).
Si l’on s’attarde sur l’ouvrage de Chambat-Houillon et Spies, Twitch reposerait sur « un mode de coprésence et d’interactivité en direct, qui se distinguerait du modèle asynchrone de Youtube, et qui, de ce fait reconfigure les formes d’adresses publiques et politiques” ; en l’occurrence leur décision à la suite d’un article de Mediapart.
Le format du direct qu’offre Twitch impose un régime d’énonciation familier, immédiat et relationnel. En effet, dès les premières secondes du live Raz joue sur les codes familiers du streaming en énonçant dès l’introduction : « Salut les gens », et se moque du langage institutionnelle du communiqué, qualifié selon lui de « communiqué de con d’entreprise insupportable ». Ici, cette distanciation ironique fréquente dans les pratiques des streamers, rejoint les observations sur « la subjectivité des vidéastes » et leur tendance à reconfigurer les registres officiels dans un cadre davantage horizontale (Douyère, Gomez-Mejia ; cités dans Chambat-Houillon & Spies)
Par la suite, l’équipe de la Zawa Prod, et particulièrement Raz qui s’improvise porte-parole de cette conférence, continue en justifiant leur prise de parole sur ce dispositif pour « parler de manière un peu plus humaine » et de partager la décision en « direct ». Ici l’échange est donc pensé comme une interaction, et non pas comme une simple réception à l’image d’un communiqué institutionnelle. Précisément, la diffusion en direct installe une relation de coprésence. (Chmbat-Houillon & Spies, 2022)
À l’issue de la lecture succincte de la décision (0:26 – 1:47), Zawa Prod enchaîne directement sur les « questions », illustrant le principe d’éphémérité qui caractérise les interactions en streaming : le discours n’est pas conçu comme une séquence autonome, mais comme un flux appelant une réaction immédiate du public.
Pour suivre, la ZawaProd va mobiliser des émotions pour tenter de légitimer une décision politique. Pour ce faire, le collectif va insister sur la complexité émotionnelle de la situation en exprimant vers 4 minutes 30 : « On ne laisse pas Dany comme une vieille chaussette », ou encore « ça reste un ami ». Ici, l’ensemble de ces éléments ne sont pas seulement discursifs, il s’agit ici de tenter de communiquer performativement devant un public en coprésence. La plateforme Twitch, par son dispositif technico-sémiotique (live, interface utilisateur, chat en temps réel…), va construire un espace où, dans le cas de la ZawaProd – l’expression de la tension morale – devient pour eux un outil de justification politique parce que c’est moralement nécessaire de le faire. Sous prétexte d’utiliser tel ou tel dispositif discursif, cela serait déjà une manière de se défendre. En quelques mots, une vidéo pré-enregistrée serait moins autoritaire qu’un live. Le direct, sans montage ni possibilité de retrait (avant la post-prod de rediffusion), oblige les intervenants à traiter la communication de crise dans une temporalité de flux, l’argumentation doit par conséquent s’adapter en temps réel aux réactions.
Par conséquent, le fait d’avoir fait le choix d’utiliser Twitch comme espace d’interaction va confronter directement les streamers à une diversité de réactions en direct. On y voit des commentaires à partir de 4:55 minutes comme « vous avez cédé », ou encore « colère ». Cette simultanéité entre leur argumentaire, et leur face à face direct les conduit à devoir gérer également les émotions du public, qui va transformer leur annonce en un processus collectif, puisqu’il « co-produise » l’événement – entre les récepteurs (le public), et eux les émetteurs.
Cette simultanéité entre discours et face à face aux réactions du chat va se définir presque comme une gestion de crise en co-présence. L’espace de discussion à priori informel, se voit devenir une conférence de presse improvisée mais avec les codes propres à ceux de l’espace Twitch. On y retrouve un ton familier, l’absence de médiation journalistique et la prise en compte directe des questionnements de la communauté, comme cité précédemment. Selon Chambat-Houillon & Spies, il s’agit ici d’un cadre « conversationnel multimodal » où « l’absence de frontière nette entre production et réception modifie la nature même du discours public ». En effet, les messages critiques obligent la ZawaProd à clarifier leur propos ; notamment à 7 minutes quand Raz revient sur la manière dont ils ont pris la décision en groupe pour “le bien de la Zawa Prod”. De ce fait les incompréhensions du chat vont reconfigurer l’argumentation, tout comme les émotions exprimées ; qui quant à elles vont influencer le tempo du live. Le chat va donc permettre à la Zawa Prod de l’utiliser d’un côté comme un levier rhétorique, ou au contraire fournir des contraintes formelles.
L’ascension de Dany et Raz : le caractère irresponsable et irremplaçable de la figure militante de gauche
Dany et Raz est un duo de streamers Twitch créé en 2020, qui propose plusieurs soirs par semaine des discussions et des débats autour de sujets sociopolitiques, le tout porté par une énergie divertissante et accessible. Une ascension qui leur a permis de créer la ZawaProd, un collectif de streamers, et d’atteindre plus de 100 000 abonnés. Ils reprennent des thématiques d’actualité, parfois très tendances, et les traitent dans un format dynamique qui a rapidement séduit une large communauté. En quelques années, ils se sont imposés dans la sphère du Twitch politique, rassemblant des milliers de personnes en direct et étant même invités dans des médias plus traditionnels comme France Inter ou Clique sur Canal. Leur influence grandissante s’est notamment construite autour d’un franc-parler assumé, mais aussi autour du « rage bait », une stratégie qui consiste à susciter délibérément la colère, l’indignation ou le mécontentement des utilisateurs.
Cette méthode de communication, combinée au choix de sujets polémiques, a attiré un public particulièrement virulent. Celui-ci se caractérise par des messages blessants, souvent déguisés en humour, et a parfois contribué à des situations de harcèlement, de la part de leurs viewers, envers les personnes que Dany et Raz critiquent sur un ton se voulant léger dans leurs vidéos. Ce public très agressif et réactif est rapidement devenu l’une des marques de fabrique de leur communauté, donnant au duo une image parfois irresponsable. En effet, Dany et Raz n’ont pas réellement adapté leurs pratiques de communication ni tenté d’apaiser leurs viewers, malgré les conséquences problématiques observées à plusieurs reprises notamment le harcèlement qu’a subi Clément Viktorovitch, le qualifiant de “gauche molle” et en décrédibilisant son travail. Encore une fois dans la lecture du communiqué, ils en viennent à accuser les autres militants de gauche de la plateforme qui ont analysé la situation.
Cette pression sur leurs détracteurs et la rhétorique utilisée pour la légitimer, qui concerne une grande partie de cet extrait vidéo, est un de leur fait de communication habituel. Les créateurs ou militants qui ont dénoncé les comportements problématiques de Dany sont des cibles pour ces steamers, qui les accusent d’être des ennemis de la gauche cherchant à se venger d’eux. Cette dynamique rappelle ce que Judith Butler analyse, certains sujets sont construits comme « attaqués », « menacés », et donc comme devant être défendus coûte que coûte, tandis que d’autres, ici les critiques ou les victimes, deviennent des figures moins « reconnaissables », moins dignes d’être entendues. Elle explique comment les cadres discursifs déterminent quelles vies et quelles paroles sont considérées comme légitimes ou « pleurables ». Transposé à cette situation, le cadre construit autour de Dany fabrique une figure de victime politique dont la défense devient prioritaire, ce qui marginalise immédiatement toute voix critique. La critique n’apparaît plus comme un geste politique légitime mais comme une agression, un acte de nuisance contre une figure censée incarner la lutte.
Comme le met en avant Judith Butler, un tel renversement performatif, peut faire passer les critiques pour des persécuteurs et les figures médiatiques pour des victimes, fonctionne comme une délégitimation préalable de toute contradiction. En conséquence, le public, encouragé par cette rhétorique, produit un climat de pression intense, contester devient socialement risqué, voire moralement suspect. En effet, pour eux, retirer Dany de la ZawaProd n’est pas un mécanisme alternatif propre à une justice de gauche, mais simplement la reproduction des mécanismes classiques de justice individuelle et répressive dépourvue d’ambition transformative. Ce processus a contribué à neutraliser la discussion sur les violences, tout en consolidant un récit de persécution qui justifiait l’agressivité du chat et la disqualification systématique des détracteurs.
Cela est d’autant plus fort que l’une des premières caractéristiques du duo est leur statut emblématique, presque irremplaçable, de figures militantes de gauche sur Twitch. Irremplaçables et couvrant un espace de militantisme qui n’est occupé par quasiment personne d’autre, ce qui rend leur présence difficilement substituable : c’est ce que rapportent, soutiennent de nombreux fans, comme l’expliquent les streameuses militantes Melissa Amneris ou Alena. Dans le débat qui a émergé autour de l’exclusion de Dany, à la suite des accusations de VSS, on a souvent retrouvé l’argument selon lequel son retrait volontaire affaiblit la gauche en ligne, ses communautés et ses militants. Leur communauté soulignent qu’il n’existait personne d’aussi influent pour prendre la relève, ce qui a contribué à dramatiser la disparition de cette figure plutôt qu’à recentrer la discussion sur les enjeux de gestion des VSS. Ils ont réussi à créer une figure militante de gauche irremplaçable, un argument sur lequel il joue beaucoup dans leur défense.
Cette préoccupation autour de la « perte » de Dany a ainsi, en partie, éclipsé la question pourtant centrale des violences et de leur traitement, plaçant au second plan les victimes et les dynamiques structurelles en jeu, point essentiel que nous analyserons ci-dessous.
L’invisibilisation de la question des VSS au profit d’une négociation entre affects et contexte politique
Malgré un ancrage fort à gauche et sur la question des violences sexistes et sexuelles, l’affaire Dany Caligula a révélé les failles au sein de la ZawaProd, reconnue comme un collectif militant. Les membres vont adopter une position semi-agressive dans leur live, constatant un « échec des voies alternatives ». En effet, dans leur discours politique, les steamers ont toujours dénoncé la cancel culture et prôné des voies alternatives à la justice, des prises de positions affirmées dans leurs streams et connus de leur audience. On peut ici citer l’entretien d’un des membre sur sa chaîne personnelle avec Elsa Deck Marsault, autrice de Faire justice, ouvrage proposant une critique du moralisme progressiste et des pratiques punitives dans les luttes sociales, ou plus récemment la vidéo « On parle de cancel et de justice punitive ».
Malgré cela, le contexte politique ne permettait pas à leur yeux de prendre une décision autre. Ils font ici référence aux pratiques de dénonciation publique et d’invisibilisation de la sphère publique, répandues dans les affaires de VSS, ainsi qu’aux nombreuses demandes qui leur ont été adressées d’exclure Dany du collectif. Ce qu’il y a de particulier dans cette prise de décision, comme l’un des membres l’explique « Dany reste un ami, on essaye de négocier avec l’amitié, le collectif et le contexte politique ». Ici, le relationnel impacte fortement une décision de prime abord politique. Le collectif évoque principalement la difficulté pour eux, ainsi que pour Dany, d’avoir dû prendre cette décision, qui, ils le rappellent, a été prise conjointement avec lui. Ils ne cessent de tenter de redorer son image en expliquant que son retrait vise uniquement à protéger « des gens qu’il aime et un collectif », alors même que légalement rien ne l’y obligeait.
Ici, on revient à ce que dénonçait Nancy Fraser lorsqu’elle explique que la question centrale de la place des femmes n’est pas résolue dans les espaces numériques. En effet, le collectif met de côté cette question des violences sexistes et sexuelles et refuse de s’intéresser aux victimes, qui ne seront quasiment pas mentionnées durant la vidéo, et n’auront droit qu’à une brève phrase dans le communiqué « nous prenons pleine considération de souffrances exprimées et espérons que les personnes concernées puissent trouver une voie de réparation ». Lorsqu’il reconnaissent leurs erreurs dans la manière dont ils ont géré l’affaire, ils font davantage référence à un échec politique, celui de ne pas avoir réussi à trouver une solution alternative à la justice punitive. Mais ils ne font jamais référence à un échec dans la manière de considérer les victimes et de trouver des solutions pour les accompagner et les écouter au mieux. Leur parole n’est d’ailleurs à aucun moment prise en compte dans les réflexions sur l’avenir de Dany et sa place dans l’espace public.
Ils justifient leur décision sous prétexte que la ZawaProd serait plus importante que Dany individuellement, et que son exclusion répond à une demande du public, sans jamais se questionner sur le fait que la volonté des victimes serait peut-être plus importante que la ZawaProd…
Bibliographie
Articles :
Turcan, M. Zerouali. K. (2025). Violences psychologiques et sexuelles : des femmes accusent Dany Caligula, le streameur montant de la gauche française. Mediapart.
Turcan, M. Zerouali. K. (2025). Accusé de violences, le streameur Dany Caligula se retire. Mediapart.
Caligula, D. (2025). La Peine de la Gauche. Site personnel.
Ressource Biblio :
Clara Degiovanni. (2023). Quels morts pleurons-nous ? Philosophie Magazine.
Vielfaure, R. (2024). Butler Judith, La Force de la non-violence, Paris, Fayard, 2021 [2020], 237 p. OpenEdition Journals.
Chambat-Houillon, M. Spies, V. (2022). YouTube, Twitch et les autres. CNRS Édition, Télévision,, 1(13), 11-30.
Merci pour cet article très enrichissant.
Cet article aborde un sujet dont nous n’avions pas entendu parler, lié à la plateforme Twitch. Nous ne connaissions ni ce streamer ni ce collectif. La description des faits est très claire, et le lien que vous établissez avec Judith Butler ou encore Nancy Fraser est particulièrement pertinent pour comprendre les mécanismes de défense envers Dany. Le fait d’aborder certains discours ou situations davantage misérabilistes que d’autres, ainsi que d’expliquer la réaction du collectif, apporte une véritable profondeur à l’analyse. La manière dont vous décrivez ce collectif, présenté comme ancré à gauche, avec de fortes valeurs, interviewant par exemple Elsa Deck Marsault, autrice de Faire justice, ou réalisant une vidéo sur la « cancel culture », est intéressante pour comprendre la popularité du collectif Zawa Prod.
La façon dont vous montrez que ces principes peuvent être mis à mal lorsqu’il s’agit d’amitiés est très pertinente. Vous articulez très bien les différentes thèses issues des ouvrages étudiés avec l’affaire impliquant Dany. Vous analysez également la manière dont Zawa Prod réagit aux accusations : une réponse formulée en direct sur Twitch, qui relève davantage de l’interaction que d’une véritable prise de responsabilité, puisqu’elle n’apporte ni excuses, ni faits, ni preuves. Cet aspect est particulièrement intéressant et le parallèle avec les gestions de crise aussi. La relation de co-présence que vous décrivez entre streamers et viewers est tout aussi pertinente : elle implique directement le public, qui se positionne, défend un camp ou l’autre et finit par se percevoir comme une forme de justicier en défendant ou non les accusés et en créant donc son propre débat entre eux.
Il est également intéressant d’analyser les expressions utilisées par les streamers, comme le “salut les gens”, qui donnent des indications sur leur rapport à leur communauté ainsi que la banalisation des accusations à l’encontre de Dany.
Twitch est un canal de diffusion qui se développe énormément, mais que nous ne connaissons pas du tout. À travers votre article, il est intéressant mais surtout alarmant de voir à quel point la banalisation des violences sexuelles et sexistes persiste, et qu’il n’existe pas véritablement de moyen de régulation.
Votre article montre bien le mécanisme de défense de la Zawa Prod face à ses accusations en évoquant un “contexte relationnel compliqué”, argument énormément repris par les accusés de manière générale.
Vous soulignez également le rôle central du public, qui contribue directement au harcèlement des streameuses en prenant la défense des membres de la Zawa Prod sans disposer de preuves, ajoutant ainsi une dimension supplémentaire et particulièrement problématique. C’est un élément crucial auquel nous ne prêtons pas forcément attention lorsque nous ne sommes pas présents sur Twitch.
La mise en parallèle entre les contenus que proposent Dany et Raz et leur type de public très virulent est très intéressante.
Pour approfondir encore l’analyse, il aurait été intéressant de mettre en avant des extraits d’arguments précis, des mots employés par les streamers et quelques réactions du public pour mettre en lumière leurs arguments, leur façon de parler et rendre l’explication encore plus concrète.
Merci encore une fois pour cet article très enrichissant et complet.
Ambre, Lili-Rose et Luna.