Le 15 septembre 2021, Alain Finkielkraut était l’invité du Grand entretien de France Inter pour faire la promotion de son nouvel ouvrage « L’après littérature ». L’étude de cette émission nous permet d’illustrer comment une radio de grande écoute fait face aux propos tenus par un personnage controversé lors de son intervention.
Ce titre, nous permet de nous demander si la programmation d’Alain Finkielkraut sur France Inter, une radio appartenant au service public, convient aux exigences du pluralisme.
Une stratégie ambivalente de promotion
France inter est une radio qui détient une large audience surtout sur le créneau horaire de cette émission. Cette dernière a été rediffusée sur YouTube et contrairement à d’autres vidéos de la chaîne, celle-ci semble avoir une plus grande audience : avec environ 46 000 vues alors que d’autres vidéos sont de l’ordre de quelques centaines de vues. Cela résulte sûrement en partie par le choix du titre. En effet, on peut lire « Alain Finkielkraut : « Le patriarcat n’existe plus ». Il est clair qu’on retrouve un titre aguicheur faisant référence à une phrase dite par l’invité au sujet du féminisme à un moment très précis de la vidéo. On peut s’interroger sur ce choix : pourquoi la chaîne n’a pas utilisé un titre faisant simplement référence à l’objet de l’interview, c’est-à-dire la sortie de son nouveau livre ou sur l’invité directement ? On retrouve ici une logique marketing permettant à France Inter, une chaîne de radio publique d’augmenter ses vues sur cette rediffusion. En effet, la chaîne a utilisé le système du “piège-à-clic” (plus communément appelé « putaclic ») qui incite davantage les internautes à cliquer sur la vidéo. La chaîne s’inscrit ici dans un ensemble de codes spécifiques à la communication en vogue sur les réseaux sociaux et les plateformes comme YouTube. Le choix de l’intervenant montre également que la chaîne s’intéresse à divers sujets notamment en invitant un essayiste et académicien qui est également considéré comme un polémiste pour certain. En effet, Finkielkraut est une personnalité ambivalente en terme de popularité dans l’opinion publique néanmoins la chaîne lui donne la parole sur des sujets qu’il aborde dans son livre. France inter participe donc à l’instrumentalisation de l’espace public par des logiques de financement en intégrant une émission de promotion à son antenne.
De plus, cette émission est d’autant plus écoutée qu’elle est présentée par deux journalistes renommés dans ce domaine en France. Léa Salamé et Nicolas Demorand ont tous les deux travaillé dans le domaine de l’audiovisuel. Cela permet à l’émission d’être prise au sérieux et de ce fait de garantir une impartialité et un travail davantage scientifique pour les internautes. En écoutant/regardant les émissions de cette chaîne, il est les internautes vont donc regarder ou écouter l’émission pour diverses raisons, passant de leur intérêt pour le travail de ces journalistes ou encore pour l’invité lui-même.
Il faut également noter qu’Alain Finkielkraut connaît largement le domaine de la radio car ce dernier est également producteur de l’émission Répliques sur France culture depuis 30 ans. Cette émission a été qualifiée par la présidente de France Culture Sandrine Treiner comme « un débat public exigeant et pluraliste ». C’est d’ailleurs un élément qu’il rappelle durant cette émission comme pour rappeler qu’il a sa place ici. Néanmoins, cela est contradictoire avec les valeurs que la chaîne déclare. En effet l’émission se présente comme étant un lieu de “liberté, de modernité, et d’actualité”. Est-ce que la pensée de Finkielkraut s’apparente à de la “modernité” ? Si l’on analyse la discussion au sujet du féminisme, on peut davantage le rapprocher à une vision ancienne voir conservatrice qui ne s’intégrer pas réellement dans cette logique.
La faible opposition journalistique
Revenons sur les deux journalistes que sont Léa Salamé et Nicolas Demorand et plus particulièrement sur leurs réactions des propos d’Alain Finkielkraut.
Nicolas Demorand adopte un ton sarcastique durant la quasi-totalité de l’émission. Il sourit et rit à plusieurs reprises en réaction aux propos tenus par l’invité. Le journaliste semble en contradiction avec Alain Finkielkraut mais il ne l’affronte pas pour autant. Il ne le met pas face à ses contradictions et se contente tout simplement de rire, ce qui pourrait nous sembler frustrant. Léa Salamé rejoint parfois le ton sarcastique de son collègue. Elle adopte plusieurs fois un ton moqueur. Elle s’esclaffe même à 20’22 en disant « Le lamento de l’Homme ». Nicolas Demorand la suit en rétorquant à son tour « Un hétéro lamento ». La caméra se tourne sur lui pour montrer sa réaction, on le voit le sourire aux lèvres.
Néanmoins, la réception des propos d’Alain Finkielkraut par chacun des journalistes pourrait se différencier par le fait que Léa Salamé tente parfois d’affronter celui-ci. Elle le coupe, lui fait des remarques, appuie sur certains points. Elle contre-argumente jusqu’au point de prendre les propos du polémiste trop à cœur. On la voit à plusieurs reprises à l’écran avec les sourcils froncés, le regard inquiet, se mordant les lèvres. Elle en vient même à perdre quelque peu le contrôle à 15’39. Elle s’exclame « aucune femme n’a été élue présidente de la République ». A cet instant précis, elle hausse le ton. Elle continue dans sa lancée mais sa langue fourche, elle a du mal à reprendre son souffle car elle semble emballée par ce qu’elle dit. Elle riposte aux propos d’Alain Finkielkraut et fait de grands gestes mais cela est un « échec » car celui-ci reste sur sa position et surenchérit avec de nouveaux arguments tout en gardant un ton neutre. Il nous semble raisonné et apte à mener un débat calmement.
L’interview avait pour but de faire la promotion du livre d’Alain Finkielkraut. De nombreux sujets traités dans l’ouvrage de ce dernier devaient être abordés tels que Proust, ses agacements contre le monde contemporain ; le mouvement #MeToo, les élites, les éoliennes, la musique électronique, le rap… Néanmoins, le sujet de l’émission tend très rapidement vers un débat d’actualité centré sur le féminisme en mettant de côté d’autres sujets. Léa Salamé fait une remarque à l’invité à la quatrième minute « Vous êtes allés tout seul sur Mee Too, on comptait vous en parler, pas tout de suite… ».
Nous pourrions retenir un extrait principal dans l’émission ; à partir des propos d’Alain Finkielkraut « Je pense que l’ordre patriarcal est derrière nous » (13’40) jusqu’à la quasi-fin de l’émission, avant que Nicolas Demorand ne le questionne sur Eric Zemmour. Lors de cet extrait Alain Finkielkraut exprime son point de vue et l’argumente en expliquant que les femmes auraient conquis tous leurs droits et ne seraient plus affiliées aux hommes. Il dit « le patriarcat n’existe plus » à 14’41. Il ajoute « les femmes n’ont jamais été aussi libres » à 16’52. Ces propos semblent assez polémiques. Ce passage prouverait que le choix du titre de l’émission ne serait pas un hasard.
Léa Salamé tente de le contredire mais c’est durant cet extrait qu’elle est sur l’offensive et perd quelque peu le contrôle, comme précisé précédemment. L’écran est coupé en deux avec d’un côté un plan sur la journaliste et de l’autre l’invité. Cela se référerait à la mise en scène d’un débat.
A la suite de cet échange « houleux », une internaute intervient dans l’émission et contredit à son tour Alain Finkielkraut. Elle adopte un ton accusateur et remet en question les propos polémiques de l’invité, « qui vous dit que le féminisme c’est dans le passé ? ».
« L’ambiguïté du terme de démocratie »
Lorsque Finkielkraut nous parle de démocratie suite à l’appel d’une auditrice pendant l’émission, Finkielkraut nous donne plusieurs éléments de sa vision de la démocratie qui nous permettre d’analyser l’entretien en lui-même.
A.Finkielkraut : « Je trouve que ce discours est extrêmement révélateur du climat qui règne actuellement et ça en dit long sur l’ambiguïté du terme de démocratie. »
« La démocratie devrait être l’espace, la scène, d’élaboration en commun du sens. On réfléchit avec des contradictions etc. »
Lorsque Finkielkraut revient sur l’ambiguïté du terme de démocratie, il nous permet de revenir sur la définition de ce terme. Abraham Lincoln définit la démocratie comme le gouvernement du peuple par le peuple. Plus largement, la démocratie doit garantir la liberté et l’égalité des individus. Si ce sens général de la démocratie parait trop étroit, Alain Finkielkraut semble remettre en cause la définition personnelle qui est faite par l’intervenante au téléphone durant l’émission. Si Finkielkraut nous rappelle cette élaboration commune du sens, cela rentre en contradiction avec le fait qu’il soit invité seul, sans contradiction directe, sur une radio publique de grande écoute.
Il reproche ensuite l’américanisation du féminisme et des mouvements de libération de la femme. En s’appuyant sur les écrits de Mona Osouf, il reproche la violence des débats contemporains qui s’inspirerait de la violence américaine. Cependant, il est utile de rappeler, que lorsque Tocqueville dans De la démocratie en Amérique, transpose ce qu’il a vu, à ce qu’il voit se développer en France, il n’oublie pas d’observer l’importance du débat public. Le débat, dans le respect des lois, peut-être violent, et c’est justement lorsque les partis qui s’opposent deviennent passifs qu’il y a un risque de totalitarisme dont parle Finkielkraut. Ce risque totalitaire semble venir du fait que l’intervenante au téléphone remet en cause la présence de l’invité sur une radio de grande écoute. N’aurait-il pas été préférable qu’il y ait un échange, sous la forme d’un débat ou d’une discussion, au sens Habermassien, entre les deux parties opposés ? L’émission n’a pas prévu ce temps, qui pourrait pourtant être l’occasion d’éviter les risques totalitaires que représente l’exposition d’une seule façon de pensée. C’est à dire que les idées en elles-même ne sont pas le risque totalitaire. Le risque est d’exposé une pensée face à aucune contradiction, qui ne permettent pas de mettre en perspective des prétendues vérités. Un profane de la philosophie politique, du féminisme, et de tous les sujets exprimés par Finkielkraut dans cette émission aurait intérêt à une pensée opposée, qui permettrait de nuancer. Hors, la construction de l’émission ne prévoit pas, ou bien ne constitue pas une opposition effective, permettant de respecter le pluralisme.
L’opinion publique est l’un des piliers de la démocratie, les réactionnaires et les libéraux doivent être opposés, sinon il y a risque de déposséder l’opinion de chaque individu ou de satisfaire des intérêts privés. Dans notre cas, la modernité incarnée par l’intervante au téléphone et la vision conservatrice exposé par Finkielkraut contribuent à faire exister la démocratie.
A. Finkielkraut : « Mais la démocratie n’est pas simplement perçue et vécue comme cette scène politique mais elle est perçue et vécue comme histoire, comme un processus, une marche en avant vers l’émancipation, vers l’égalité, la liberté. »
En reprenant les éléments qu’il cite pour définir la démocratie, Alain Finkielkraut se trouve sur la scène du Grand Entretien de France Inter, en train de débattre face à deux journalistes qui représente l’opposition, pour élaborer un sens commun. Cependant, l’opposition des deux journalistes restent faibles, cela nous permet de nous questionner sur la neutralité journalistique. Est-ce que la neutralité permet de tenir une posture assez forte pour nourrir un débat ? Cela nous rappel le questionnement politique, de Géraldine Mulhman sur la profession de journaliste. Les ambitions sont-elles compatibles avec la démocratie ? Et une partie de sa thèse consiste à montrer que les objectifs comme maintenir un conflit, rentrer en opposition et tenter d’élaborer un sens commun sont primordiaux dans le métier, c’est ainsi que la démocratie continue de vivre. On remarque que l’importance de ces aspects n’est pas suffisamment représentée dans l’émission, car les journalistes restent majoritairement en retrait dans l’élaboration d’un sens commun, notamment au moment de définir la question de la démocratie.
- RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
- « Alain Finkielkraut sur France Culture : « Inacceptable » » ; 15/01/21 – radio France la médiatrice
- FLICHY Patrice, 208, « Internet et le débat démocratique » Réseaux 4 ´°150 p159-185
- VINCENT Maud, 2007, « Les dégradations du débat public : le forum de l’émission « on ne peut pas plaire à tout le monde » Hermès 47 p99-106
- ARENDT Hannah, Condition de l’homme moderne, Paris, 1e ed 1958, Calmann-Levy sprocket, 1983 (chapitre 2)
- HEBERMAS Jürgen, l’espace public. Archéologie de la publicité comme dimension constitutive de la sphère bourgeoise, 1e ed. 1962, Petit 1978
- FRASER Nancy, « Repenser la sphère publique : une contribution à la critique de la démocratie telle qu’elle existe réellement » Hermès 21, 2001
- TOCQUEVILLE, « De la démocratie en Amérique », New-York, 1838
- Géraldine MUHLMANN (2004), Une histoire politique du journalisme (XIXe–XXe siècle), Paris, Le Monde/Presses Universitaires de France
Dans un premier temps, nous voudrions vous remercier pour la qualité du travail que vous avez produit. Nous avons beaucoup apprécié lire votre article, éclairant aussi bien sur les enjeux de l’émission que sur l’analyse des propos tenus. Par ailleurs, la mise en page de votre article sur le site est tout à fait réussie et nous vous en félicitons.
Votre travail met en lumière plusieurs thématiques. Certains points nous ont particulièrement intéressés et nous aurions aimé qu’ils fassent l’objet d’une analyse plus détaillée. C’est pourquoi, nous aimerions avoir plus de précisions sur certains aspects de votre travail.
Tout d’abord, vous mentionnez que les propos d’Alain Finkielkraut entrent en contradiction avec l’image de l’émission qui se veut inscrite dans la « modernité ». Cependant, Finkielkraut prend une place importante dans l’espace public médiatique de notre époque et ses travaux connaissent un succès certain. Pensez-vous vraiment que le philosophe ait des idées subversives, ou sont-elles au contraire partagées par un grand nombre d’individus ? Pourriez-vous donc préciser ce que vous entendez dans l’idée de modernité ?
Vous traitez de manière très fine les interventions de la journaliste Léa Salamé au cours de l’entretien. Nous avons beaucoup apprécié la pertinence de cette analyse. Vous affirmez que cette dernière interagit énormément avec Finkielkraut jusqu’à se moquer de lui. Par conséquent, comment qualifiez-vous la position de Léa Salamé dans l’entretien ? Ne serait-elle pas en train d’essayer de débattre avec le philosophe ? Nous aurions grand plaisir à connaître votre avis sur ce sujet, d’autant plus que cette dernière promeut des idées opposées à Finkielkraut sur des sujets comme le féminisme. D’ailleurs, nous pensons qu’il pourrait être intéressant pour vous de se demander si l’émission radio ne serait-elle pas dans un dispositif hybride entre le débat et l’entretien.
Justement, à plusieurs reprises, vous mentionnez le fait que l’émission avait initialement pour but de faire la promotion du livre de la personnalité publique. Toutefois, vous ne semblez pas convaincus… Pensez-vous qu’il s’agit uniquement d’un prétexte pour inviter Alain Finkielkraut et le “mettre face à lui-même” comme le mentionne le titre de votre article ?
Enfin, vous consacrez les dernières lignes de votre travail à l’intervention d’une internaute qui contredit également le philosophe. Que pensez-vous de l’idée de vouloir faire interagir les internautes dans l’émission ? Nous pensons notamment au fait que Le Grand Entretien se décrit comme l’émission du pluralisme. Pensez-vous que faire intervenir des internautes est suffisant pour respecter cette notion ?
Dans l’attente de votre retour, nous vous remercions par avance des précisions que vous pourrez nous apporter. Nous en profitons également pour vous remercier à nouveau, nous avons pris beaucoup de plaisir à lire cet article stimulant et dynamique.
Geoffrey, Anouk et Chloé
Nous vous remercions pour ce commentaire pertinent. Nous serions ravis de répondre à l’ensemble de vos interrogations.
Tout d’abord, nous pensons que les idées subversives peuvent intéresser un grand nombre d’individus, au vue de la popularité de cette vidéo comparée aux autres extraits de la chaîne, donc nous ne considérons pas la pensée subversive incompatible avec le soutien d’un grand nombre de citoyens. À l’image de la médiatisation d’Eric Zemmour à l’occasion de l’élection présidentielle 2022.
Certes Alain Finkielkraut détient une popularité ambivalente mais ce dernier ne semble pas avoir des idées subversives dans cette émission. De nos jours, de nombreux citoyens partagent ses idées, que l’on peut considérer conservatrices. De plus, comme nous avons pu le dire dans notre article, il est producteur de l’émission Répliques sur France culture depuis 30 ans et il a publié de nombreux ouvrages, il a donc une forte notoriété auprès de son audience.
Concernant votre question autour du terme de modernité, pour nous ce dernier reflète des évolutions au sein de la société ; le progrès, qu’il soit technique, social ou encore économique. Nous pourrions associer le concept de modernité avec l’expression “vivre avec son temps” et non plus en se fiant aux normes et aux valeurs inculquées dans le processus de socialisation. Finkielkraut semble très attaché à ses valeurs à l’image de celles du siècle des Lumières, qu’il mentionne à plusieurs reprises, c’est donc en ce sens qu’il ne s’apparente pas à la modernité.
A propos de la position de Léa Salamé, elle est en retrait dans la majorité de l’entretien et ne remplit pas réellement son rôle de journaliste. En revanche, lorsque l’invité en vient à parler du féminisme, elle tente de rentrer en opposition pour élaborer un sens commun. Cependant, son opposition n’est pas suffisante. Nous pensons que cette ambiguïté peut-être attribuée au format de l’émission. Elle est présentée comme un entretien, néanmoins des sujets de débats sont soumis à l’invité sans parti pris des journalistes. Léa Salamé débat avec le philosophe qui “campé sur ses positions tandis que Nicolas Demorand joue le rôle d’animateur, plus que celui de journaliste. Donc en effet, le format hybride de l’émission pose des questions sur l’ambiguïté entre le rôle d’animateur et de journaliste voir de la pertinence de l’échange.
Dans un sens, il s’agit d’un prétexte pour inviter Alain Finkielkraut car la sortie de son livre est un sujet d’actualité et la popularité de l’invité, qu’elle soit positive ou négative, attire l’audience. D’un autre côté, cet entretien est l’occasion pour les journalistes de le confronter à lui même sur ses idées qui font le plus polémiques.
En réponse à votre dernière question, nous trouvons que la volonté de France Inter de faire interagir des internautes dans l’émission est très pertinente et comme nous avons pu le dire, ceci permet de faire exister la démocratie en opposant des points de vue, celui de l’internaute et celui d’Alain Finkielkraut. Cependant le format court de l’émission limite le débat. Comme nous avons pu le dire dans notre article, la construction de l’émission ne prévoit pas, ou bien ne constitue pas une opposition effective, permettant de respecter le pluralisme. De ce fait, faire intervenir des internautes n’est pas suffisant pour respecter cette notion. Un réel échange durant toute l’émission avec des intervenants ayant des opinions opposés ou du moins divergents sur certains points permettrait de respecter le pluralisme.
Merci pour l’intérêt que vous avez porté à notre travail, en espérant avoir pu éclaircir vos interrogations.
Agnès, Élise et Martin