Afin d’étudier les réactions au débat de Sud Radio « Faut-il mettre fin à l’impunité des mineurs violents ? », nous avons porté notre étude sur les 198 commentaires Youtube émis sur une durée d’environ 3 semaines à la suite de la publication de la vidéo, le 25 janvier 2021. Pour rappel, ce débat découle de l’agression d’un jeune garçon, Yuriy, ayant eu lieu le 15 janvier 2021 à Paris et qui cristallise, au niveau de l’opinion publique, de nombreuses questions sociétales.
La notion d’espace public, selon la philosophe Hannah Arendt, est un monde commun créant du lien entre les individus et laissant une place de choix au discours raisonné, c’est-à-dire au développement d’une argumentation qui s’oppose à la violence et à la domination. Tout cela étant par ailleurs conditionné par l’existence d’une « table commune » avec des règles. Néanmoins, face au constat d’un front global de contestation qui émerge des commentaires étudiés, peut-on définir le médium Youtube et son espace commentaire comme une table de discussion ou bien, au contraire, donnent-ils à voir une « dégradation du débat public » ?
L’influence du positionnement de Sud Radio
Premièrement, il est important de mentionner le fait que Sud Radio est un média qui a l’habitude de réagir aux polémiques d’actualité et qui a plusieurs fois été remarqué en raison de l’affiliation de certains de ses chroniqueurs ou encore pour des propos tenus par des invités.
Vis-à-vis de leur chaîne YouTube, ce positionnement semble avoir une influence sur les commentateurs et leurs discours. En effet, en observant les commentaires d’autres vidéos de Sud Radio sur des débats socio-politiques récents, nous avons relevé le même type de réactions. Dans l’ensemble, nous pouvons constater une radicalité dans les propos, avec une contestation systématique du pouvoir en place et une tendance à pointer du doigt certaines minorités, peu importe le sujet initial. On constate aussi, souvent, un dépassement du sujet-même du débat et des arguments avancés. Ceci nous amène à émettre l’hypothèse suivante : Sud Radio se présente comme un espace adapté pour des auditeurs qui forment une « communauté d’idées ». Le positionnement, ou du moins la représentation que les auditeurs s’en font, semble être un détonateur suffisant à la production d’une réaction écrite virulente.
Ainsi, cela souligne une dynamique récurrente particulière, qui nous permet de mieux saisir le décalage entre un débat audiovisuel mesuré et une majorité de commentaires véhéments.
La violence de l’affaire Yuriy : l’influence de l’affect
L’autre élément de contexte qu’il semble pertinente de relever est la violence de l’affaire Yuriy. Ainsi, ces images choquantes s’adressent directement à l’affect individuel. Elles entraînent de nombreuses émotions telles que la colère, la révolte et le dégoût. En cela, la violence de certains propos étudiés ne pourrait-elle pas être expliquée par l’interférence de ces émotions avec la production du commentaire ?
Par exemple, plusieurs commentaires font états des traces d’un processus d’identification de certains récepteurs, en tant que parents. Cela se traduit par le fait qu’environ 6% de commentaires traitent de l’éducation et de la responsabilité des parents, avec au total une occurrence de 19 fois du mot « parents ». L’identification accentue la visée expressive du médium numérique, avec la construction d’un texte qui permet de s’exprimer librement sur ses émotions, ses opinions, ses goûts, au dépend, en partie, de la visée argumentative ou informative qui pourrait élever le débat et créer un vrai échange.
D’autre part, nous pouvons observer l’utilisation de majuscules, d’émoticons expressifs et d’une ponctuation amplifiée. Par exemple, dans le langage numérique, écrire un mot ou un groupe de mots en majuscules revient à crier. De même, dans la communication orale en société, crier est considéré comme une marque d’énervement ou de peur, comme le fait de laisser ses émotions prendre le dessus. Nous pouvons donc corréler l’utilisation des majuscules à une marque de l’affect.
Plusieurs chercheurs se questionnant sur les espaces publics numériques ont produit des analyses pouvant appuyer cette idée. Arnaud Mercier, par exemple, parle de Twitter comme d’un lieu favorisant le fait de “crier ses indignations”. Maud Vincent compare également les forums en ligne à des « défouloirs », le mot “défouler” se définissant littéralement comme le fait « d’extérioriser ses pulsions ». Elle écrit par ailleurs que « la plupart des réactions ne sont pas argumentées et se présentent comme des cris de colère, voire des injures. »
Les commentaires Youtube ou la création d’un front unilatéral de dénonciation des autorités et de contestation du système
D’autre part, il apparaît que la section commentaire Youtube soit analogue à un espace de jugement tel un tribunal, présentant ainsi le débat sous un aspect virulent à l’image des commentaires. D’un autre côté, il semblerait que nous ne puissions pas assimiler cet espace commentaire à un lieu de débat démocratique, teinté d’un pluralisme politique qui favoriserait l’échange et la confrontation des arguments. Nous pouvons observer que ce « tribunal du net » exulte des formes nouvelles d’expressions démocratique et de libre expression, où le débat public, dans le cas des commentaires de la vidéo que nous analysons, s’apparente à une expression du peuple vis-à-vis d’un fait divers, au regard de la justice et du gouvernement qu’ils incriminent.
La situation sanitaire actuelle ayant entraîné la fermeture des lieux de réunions et de débats tels que les bars, les restaurants et les commerces, cela induit un rassemblement des individus plus conséquent sur les médias sociaux, induisant une tenue du débat public sur ces espaces en ligne qui favorisent l’échange. L’on remarque ainsi une réelle discussion dans les commentaires, avec de nombreuses réponses entre les internautes, essentiellement dans le but d’appuyer ou confirmer les propos et non les infirmer, ce qui dessine ainsi une « communauté d’intérêt » et un front unilatéral d’opinion. Cela fait également état d’un prolongement de la sphère privée dans laquelle les internautes et auditeurs de Sud Radio se confortent dans leurs opinions en dialoguant avec des personnes du même bord politique et arborant le mêmes point de vue. L’espace commentaire est en cela analogue au cercle privé dans lequel on débat habituellement, au sens d’un « débat intentionnel » dans lequel on suppose l’intention de l’internaute qui commente cette vidéo et laisse peu de place à la parole minoritaire qui s’oppose à ses convictions.
Le sociologue Patrice Flichy propose cette vision de « l’arène démocratique » en ligne qui, ici, se dessine par une absence de démocratie délibérative, puisqu’une seule opinion prédomine. On observe ainsi peu d’échanges entre les avis divergents dans les commentaires tandis qu’en parallèle, Sud Radio tend à instaurer un certain pluralisme dans le choix de ses intervenants.
Pour en revenir à l’analogie du tribunal, à la suite d’une analyse lexicométrique sur un échantillon de 198 commentaires, nous pouvons constater la constitution d’un champ lexical lié à la tenue d’un procès et d’un jugement. Les commentaires contestent le système et jugent les accusés, ce que l’on observe avec une occurrence de verbes transitifs : “punir”, “condamner”, “expulser”. En ce sens, le public se constitue juge dans l’espace commentaire dans lequel il préconise les sentences à appliquer et la politique que devrait suivre le système judiciaire face à la condamnation des mineurs violents.
Twitter: un rapport à l’anonymat différent
Après avoir constaté le nombre important de commentaires faisant état d’opinions similaires, se rejoignant également souvent dans le mode d’expression, un profil type semble se dessiner. Cependant, la particularité de Youtube est que nous n’avons pas accès à suffisamment d’informations qui nous permettraient de d’étudier et de définir le type de personnes qui commentent, à l’opposé des autres réseaux sociaux. Et comme Virginie Julliard l’expose dans l’article Comment débat-on du genre sur twitter ? : “sur l’internet, les opinions semblables ont tendance à s’agréger et à communiquer entre elles plutôt qu’à débattre avec des opinions différentes”.
Les réseaux sociaux sont donc des « micro-espaces publics » qui donnent une visibilité sociale notamment grâce à un usage transgressif et polémique de la parole. Et cela est tout particulièrement le cas pour Youtube car mis à part un commentaire isolé sous une vidéo bien particulière, un nom d’utilisateur et une photo de profil, il n’y a pas d’éléments suffisants qui permettent de saisir une identité ou un profil précis.
Une hypothèse de diversification à demi vérifiée
Ainsi, nous avons cherché à comprendre si le même débat, sur un réseau social comme Twitter ne sollicitait pas d’avantage de diversification et d’hétérogénéité dans les réactions, les opinions et les profils des parties prenantes, avec des échanges plus représentatifs d’un débat pluriel. Youtube pourrait donc engendrer une bulle qui pousserait à commenter sans limites et sans penser aux potentielles conséquences de leurs paroles. La plateforme créerait donc un rapport à l’anonymat particulier qui nous aiderait à comprendre la violence des commentaires.
De plus, Sud Radio est un média particulièrement actif sur Twitter, plateforme de débat par essence. En effet, la vidéo s’ouvre avec le présentateur qui mentionne le résultat d’un sondage ayant été publié sur Twitter préalablement au débat radiophonique.
Si l’on observe le tweet d’origine, nous pouvons ainsi identifier si les commentaires sur Twitter sont similaires à ceux de Youtube. Notons que sur Twitter, deux lieux de débats s’ouvrent car un tweet propose le sondage tandis qu’un deuxième renvoie à la vidéo du débat.
Ainsi, l’on retrouve sur Twitter cette même impression d’un front assez “flou” de contestation de la justice, de l’état, de la société sans vraiment que les enjeux soient appuyés par des arguments ou réellement définis. Il n’y a donc pas vraiment d’échanges entre des avis divergents à l’instar de Youtube. Cependant, on relève moins de violence dans les propos et les tweets évoquent surtout les autorités, les politiques de l’État et sa responsabilité dans l’affaire.
Nous en revenons donc à l’hypothèse première : les personnes qui suivent Sud Radio ont un véritable lien avec leur ligne éditoriale, peu importe la plateforme, le manque de diversification des avis donne l’impression d’une audience type qui justifierait la stérilité du débat. Cela est donc la preuve d’un rapport à l’anonymat différent d’une plateforme à une autre, bien que le fond soit similaire sur les différents lieux de débat, la forme se distingue d’une plateforme à une autre : moins de violence sur Twitter car il existe un historique de tweet existe tandis qu’ aucun historique de commentaire n’existe, ou du moins n’est à la vue de tous sur Youtube.
Conclusion :
Pour conclure, la tendance principale qui ressort de l’analyse des commentaires Youtube, mais aussi de la comparaison avec les tweets, est celle d’un front commun de contestation, de critique du système, où l’opinion minoritaire n’a pas sa place et finalement une expression sur des questions qui dépassent le cadre initial du débat. De plus, on ne peut manquer de souligner une certaine agressivité dans la majorité des commentaires et échanges.
Pour comprendre cette dynamique, il est intéressant d’explorer plusieurs hypothèses, celle du positionnement du média, celle de l’influence de l’affect en lien avec la violence de l’affaire, celle du prolongement de la sphère privée mais aussi celle du rapport à l’anonymat sur les réseaux sociaux.
Après avoir analysé cet espace public et les échanges qui s’y déroulent, il est difficile de le définir comme une “table de discussion”, laissant place à la production d’un véritable échange. Ainsi, l’on pourrait conclure notre analyse en citant Maud Vincent dans son article sur la dégradation du débat public, qui étudie les forums en ligne :
“L’espace public électronique du forum élargit les marges de l’espace public traditionnel. Mais l’absence de compréhension intersubjective et l’envahissement du forum par une minorité véhémente le transforment en un espace public dégradé…”
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Bibliographie :
Flichy Patrice, Internet et le débat démocratique, La Découverte, Réseaux (2008) p. 159-185 https://www.cairn.info/revue-reseaux1-2008-4-page-159.htm
Vincent Maude, La dégradation du débat public : le forum de l’émission « on ne peut pas plaire à tout le monde », (2007) Hermès, La Revue, 1(1), 99-106. https://doi.org/10.4267/2042/24082
Mercier Arnaud, Twitter, espace politique, espace polémique: L’exemple des tweet-campagnes municipales en France (janvier-mars 2014) (2015) Les Cahiers du numérique, 4(4), 145-168. https://doi.org/
Julliard Virginie, #Theoriedugenre : comment débat-on du genre sur Twitter ? Questions de communication, 2(2), (2016) 135-157 https://doi.org/10.4000/questionsdecommunication.10744
Tout d’abord, merci pour cet article et le travail de traitement de commentaires, nous avons quelques remarques et interrogations.
D’après votre hypothèse traitant de l’impact de la situation sanitaire sur le rassemblement des individus et l’échange sur les réseaux sociaux, la privatisation de loisir amènerait la population à débattre davantage sur l’espace public numérique.
Cependant, vous dites qu’il y a une forme d’uniformisation d’opinion dans les commentaires, qu’une seule opinion domine ne laissant la place a un réel débat, mais plutôt à une indignation commune de la part des internautes face à un fait d’actualité. Par conséquent, pouvons-nous dire que la population est amenée à débattre davantage pendant la période de crise sanitaire ?
Par ailleurs, selon une étude menée par Kantar (un cabinet d’étude anglais) en mars 2020, la consommation des médias et plus précisément la navigation sur le web avait augmenté de 70 % à mesure que les pays s’enfonçaient dans la pandémie. Ce serait WhatsApp qui a enregistré la plus forte hausse parmi l’ensemble de tous les réseaux sociaux avec une hausse de 40 % de son utilisation.
L’utilisation accrue des réseaux sociaux et l’augmentation des échanges concernerait plutôt les applications de messagerie instantanée, c’est -à -dire l’envoi de message d’une personne à l’autre. Par conséquent, il est question des échanges de l’ordre de “l’espace privé” plutôt que les échanges sur la sphère numérique publique. Dans ce cas, pouvons-nous réellement dire que la frustration de privatisation de loisir amènerait à une montée de débat sur les réseaux sociaux ?
D’autre part, Sud radio a une ligne éditoriale particulière, ne connaissant pas et ne suivant pas du tout les actualités de cette radio, cet article nous a permis de comprendre comment ce média utilisait les réseaux sociaux. Ce que nous avons d’abord remarqué, c’est évidemment le lien direct avec l’article d’Arnaud Mercier “TWITTER, ESPACE POLITIQUE, ESPACE POLÉMIQUE L’exemple des tweet-campagne municipal en France (janvier-mars 2014)”. Dans ce cas-là, nous retrouvons vraiment un espace de contestation, d’indignation où les règles d’écriture sont complètement bannies.
Nous n’avons pas été surpris par votre analyse, car tous les jours, nous voyons des commentaires haineux sur des sujets qui sont complexes, comme celui-ci. Ces internautes, ont-ils raison ? Ce n’est pas la question, mais ce qui est intéressant, c’est qu’ils se répondent. Mais est ce que Sud Radio répond aux commentaires ? Est ce qu’ils bloquent certains commentaires trop violents ? Si c’est le cas, cela peut amener un débat sur la liberté d’expression.
Le rapport à l’anonymat est bien souligné dans votre article. C’est aussi un élément qui favorise la prise de parole qui peut être violente ou pas assumée. C’est vrai que sur Twitter, les archives permettent de suivre un peu les paroles des internautes, contrairement à YouTube. C’est un élément auquel nous n’avions pas pensé. Ce qui est également intéressant dans ce cas-là, c’est le rôle de Sud Radio : ils semblent amener le débat, mais pas forcément y participer (avec notamment les tweets de sondages, etc.).
Finalement, est-ce constructif ? Les gens semblent se soulager en postant des commentaires virulents sur un sujet qui ne les concerne pas forcément. Le débat n’est donc pas vraiment un débat, car les internautes ne sont pas diversifiés.
Judith Collobert, Clara Weakley et Imani Griffon
Bonjour Clara, nous vous remercions pour votre commentaire.
Tout d’abord, nous souhaiterions revenir sur vos premières interrogations concernant l’impact de la situation sanitaire sur les habitudes des individus vis-à-vis des réseaux sociaux. En effet nous avions émis l’hypothèse qu’avec le contexte sanitaire actuel, les individus étaient d’avantages actifs sur les réseaux sociaux et prenaient ainsi le temps de commenter et débattre sur les sujets d’actualités.
Cependant, cette hypothèse et l’analyse que nous avons réalisée, celle d’un front unilatéral d’opinion, n’entrent pas en corrélation, puisque nous avons vu que le public de Sud Radio partagent pour la plupart la même opinion et presque seule celle-ci s’exprime en commentaire. Ainsi, les opinions divergentes ont peu de place sur l’espace commentaires puisque les commentateurs sont majoritairement des auditeurs de Sud Radio qui se confortent dans leur opinions. Aussi, la notion de “débat” est à nuancer comme nous l’avons explicité dans notre article, puisque l’on assiste effectivement à une “dégradation du débat public” du au fait que les commentaires font état d’une virulence particulière et qu’ils laissent donc peu de place à la discussion avec des avis opposés.
Ensuite, vous avez relevé avec pertinence l’augmentation des usages quant aux applications de messageries instantanées comme Whatsapp lors de la crise sanitaire. Cependant, malgré cette hausse quant aux plateformes de messageries, nous observons également un regain de participation sur les médias sociaux interactifs et collectifs comme Youtube et son espace commentaire, conjointement à une augmentation de la violence dans les échanges sur internet comme décrit dans cet article du Parisien : https://www.20minutes.fr/high-tech/2770911-20200503-coronavirus-pourquoi-tant-haine-reseaux-sociaux-pendant-confinement
A nouveau, nous pouvons émettre l’hypothèse que la frustration due à la privatisation de loisirs n’amène pas en soi à une montée de débat sur les réseaux sociaux mais qu’elle inciterait cependant les individus à investir les espaces publics numériques afin d’exposer leurs opinions sur des faits divers sans réellement chercher à débattre.
Concernant l’interactivité du compte Sud Radio face aux commentaires, nous n’en avons remarqué aucune. Ni réponses, ni likes. Il est difficile, en tant que tiers extérieur, d’affirmer de façon certaine qu’aucune restriction n’a été appliquée. Cependant, au regard de la violence (injures, insultes, idées “haineuses” comme vous l’avez qualifié) des commentaires restants, notre hypothèse serait que le compte ne procède pas à une modération des réactions. En d’autres termes, il est difficile d’imaginer que de tels commentaires aient été examinés puis approuvés manuellement. En nous renseignant, nous avons compris qu’il existe également un algorithme qui détecte automatiquement les propos haineux mais cela est assez aléatoire et les possibilités de “passer au travers” restent élevées.
Par ailleurs, la non-modération peut être expliquée par le fait que le médium originel est radiophonique, c’est-à-dire que la vidéo n’est pas conçue initialement pour être déposée sur Youtube. Nous pensons qu’elle est mise en ligne sur la plateforme dans une optique de stratégie d’alimentation des réseaux sociaux de Sud radio, sans forcément penser à l’interactivité, contrairement à Twitter où leur compte semble bien plus actif.
Afin de revenir sur votre idée, en effet, les flots de violence verbale constatés dans l’analyse de cette plateforme ainsi que la question de la politique de modération peuvent donner lieu à un débat intéressant sur la liberté d’expression, ses limites et les questions de légitimité/illégitimité des acteurs dans le débat public.
Cordialement,
L’équipe 2