En continuité de l’analyse audiovisuelle du débat “Touche pas à mon poste” (TPMP) consacré à l’affaire Freeze Corleone le 21 septembre 2020, nous nous sommes penchés sur les réactions suscitées par la diffusion de celui-ci, sur Twitter. Le réseau social Twitter s’érige comme un espace public qui permet l’émancipation du public, en lui octroyant de la visibilité et la possibilité d’échanger avec d’autres personnes, à l’inverse du débat télévisuel qui les érigent en tant que figurants muets, selon les travaux de Sophie Jehel.
L’émission “Touche pas à mon poste” possède son propre compte Twitter @TPMP, qui comptabilise à ce jour 3,5 millions d’abonnés. Il y est publié en différé des extraits de l’émission, des retours sur l’actualité et des sondages, en vue d’introduire des débats et des interventions. Au cours de l’affaire Freeze Corleone, ce compte va publier 7 tweets concernant la polémique, sur lesquels nous nous sommes penchés, ainsi que les réactions qu’ils ont suscitées. L’émission possède également son propre hashtag #TPMP, la twittosphère peut s’y exprimer librement durant la diffusion, certains tweets peuvent également être sélectionnés pour passer en direct à la télévision. Nous avons donc également étudié les tweets comportant le #TPMP et l’expression “Freeze Corleone” ou “freeze”, entre le jeudi 17 septembre, jour du premier débat, et le mardi 22 septembre, lendemain du second débat que nous qualifierons de “grand” débat.
Twitter : l’élément déclencheur du débat qui inverse les rôles
Avant de revenir sur le grand débat du 21 septembre dernier, il est primordial de faire un rappel sur l’élément déclencheur de celui-ci. En effet, c’est d’un débat qu’est né un second débat. Le 17 septembre dernier, alors que la polémique autour du rappeur prend naissance, une première discussion est mise en place sur le plateau de TPMP. La question de la nécessité de censurer l’artiste Freeze Corleone est posée, à la fois aux chroniqueurs présents sur le plateau, mais aussi aux internautes Twitter. A l’inverse de la formulation proposée en plateau donnant aux chroniqueurs la libre possibilité d’argumenter, sur Twitter c’est une formulation fermée qui est proposée par l’émission, avec uniquement la possibilité de répondre “oui” ou “non”. C’est d’ailleurs le “non” qui remporte majoritairement le sondage avec 77,8% des 45 488 votes. Néanmoins, grâce aux fonctionnalités offertes par Twitter, la zone commentaire liée à ce tweet a permis aux twittos de surpasser les bornes imposées par ce sondage, et de s’accaparer cet espace public virtuel en rédigeant des arguments justifiant leur choix du “oui” ou du “non”. Ces interventions révèlent la légitimité du débat. Des comparaisons sont faites avec d’autres éléments d’actualité, telles que les affaires Charlie Hebdo et Eric Zemmour, qui elles aussi défraient la polémique, en termes de racisme, du non-respect des religions et autres formes de discriminations. La question fondamentale de la liberté d’expression est aussi mise en avant.
tweets argumentés répondant à la question “Le gouvernement doit-il censurer le rappeur Freeze Corleone?”
A cette même question de la nécessité de la censure, la chroniqueuse Valérie Benaïm exprime en plateau un avis bien tranché. Un extrait vidéo de son intervention est tweeté par l’émission. Elle est contre cette censure et préfère que la justice se charge du cas de l’artiste, auquel elle va par ailleurs adresser un message agressif : “ Je lui dis dans les yeux, tu n’es qu’une merde”. Or, l’équipe à l’origine du tweet a fait le choix de ne pas relever dans la description qui accompagne la vidéo, le propos virulent de la chroniqueuse TPMP, auquel a été préféré un message valorisant ses dires : “Quand on touche à un noir, à un juif, à un musulman, on touche à l’humanité”.
"Quand on touche à un noir, à un juif, à un musulman, on touche à l'humanité"
Émue, @BenaimValerie réagit à la polémique liée au rappeur Freeze Corleone, dont les textes sont jugés "antisémites" #TPMP pic.twitter.com/x0BprZjc5l— TPMP (@TPMP) September 17, 2020
Néanmoins, la twittosphère n’a pas hésité à réagir à cette séquence comptabilisant le taux d’engagement le plus élevé durant cette affaire avec près de 1000 retweets, 5000 citations, 2700 commentaires et 4500 mentions “j’aime”. Il y domine l’expression du choc et de l’indignation, suscitant un élan de violence verbale à l’encontre de Valérie Benaïm. Cette dernière, depuis son profil personnel @BenaimValerie, a toutefois pris le temps, après la diffusion de son intervention, de répondre à une vingtaine de personnes exprimant leur incompréhension face à ses propos. Elle s’y attèle donc durant la nuit du 17 septembre, avec une volonté affirmée de continuer le dialogue, aboutissant parfois à des conversations de plusieurs messages, sous les tweets du compte officiel @TPMP. Elle prône la nécessité du respect des avis divergeant du sien et refuse les insultes à son encontre, fait intéressant et paradoxal, car Valérie Benaïm elle-même en a prononcé à l’égard du rappeur Freeze Corleone, en direct sur le plateau télévisuel. L’insulte permet de rompre les nœuds relationnels conventionnels qui délimitent les interactions sociales” dans une volonté de revanche et d’égalisation des statuts de l’insulteur et sa cible, selon Arnaud Mercier.
extraits de conversations
C’est donc de cette première prise de position que la nécessité du second débat est née. Suite au déferlement qui a eu lieu sur Twitter concernant leur chroniqueuse et le traitement médiatique consacré à l’affaire, l’équipe de TPMP a décidé d’instaurer un nouveau débat, le lundi 21 septembre.
Un second débat attendu et qui introduit le rôle du porte-parole
L’annonce du grand débat par @TPMP a entraîné plus de 1500 retweets et citations, ainsi que 2000 likes. Sur le compte du média rap @raplume, 3000 retweets et 18 000 likes. Ce débat semblait attendu, d’autant plus que pour celui-ci, la rédaction a fait le choix de donner la parole à un fan de l’artiste, Myra Durden, dans l’optique de le défendre ou du moins expliquer pourquoi les polémiques sont injustifiées. Toutefois, le sujet initial du débat, à savoir la polémique autour du rappeur, semble être relayé au second plan, au profit de Valérie Benaïm, comme l’illustre le second sondage proposé sur le réseau social, en préparation de l’émission. Il s’avère que sur 55 238 votants, près de 80% du public Twitter trouve justifiées, les réactions critiques entraînées par l’allocution de cette dernière.
Deux extraits vidéos du grand débat ont été postés par @TPMP. Ils comptabilisent 141 citations dont 101 visibles, les 40 autres sont issus de profils privés. L’analyse de ces citations a révélé des tendances dans les commentaires des twittos, 6 sujets reviennent souvent (cf graphique ci-dessous), les commentaires non catégorisés correspondent à la mention “autres”, il s’agit d’insultes, de moqueries, d’identification d’amis etc. Lors de ce nouveau débat, l’argumentation dans la twittosphère est moins présente, peu de commentaires se répondent. Le manque de recherche de Valérie Benaïm (VB) en vue de préparer le sujet est critiqué à 12,9%, des recherches proposées par de nombreux twittos qui lui ont permis de changer d’opinion sur l’artiste, ce qui a largement été considéré à 33,7% comme un “retournement de veste”.
Dans les zones commentaires liées à ces tweets, on recense 237 interventions dont 24 expriment clairement leur soutien envers la chroniqueuse or, il est intéressant d’observer les profils de leurs auteurs. 14 d’entre eux ont l’air d’être des habitués de l’émission, au vu des tweets sur leur profils. “Bonsoir Valérie bon courage”, “Soutien sans faille à valérie? ❤”: Ils se contentent de soutenir sans argumenter, par affinité pour V. Benaim et non pour ses propos. Les 10 autres poussent leur réflexion en s’exprimant sur l’affaire. Parmi ces 10, une internaute semble très investie, avec 4 commentaires dénonciateurs envers le reste du plateau. @MorelmpMorel, se dit membre du conseil général des Bouches du Rhône et semble nourrir une amertume envers Cyril Hanouna.
commentaires de @MorelmpMorel
Il est tout de même reproché à la chroniqueuse de faire deux poids deux mesures avec d’autres formes de discriminations qu’elle semble défendre, à l’instar d’un blackface dont elle est à l’origine.
Tiens tiens… Quand il s'agissait de faire des blackface c'était marrant, hein Valérie ? #TPMP #FreezeCorleone pic.twitter.com/BksXgwW0rx
— Kääni Suukër Brezhoneg ? (@BadGyalsen) September 21, 2020
Les défenseurs de Freeze Corleone, largement plus nombreux sur la plateforme durant ce second débat que ses détracteurs, reposaient tout leur espoir sur l’intervention de Myra Durden. Il a été érigé en tant que porte-parole dans l’espace public, comme l’illustre ce tweet qui récolte 21 000 mentions “j’aime”
Le fan de Freeze qui va passer sur TPMP ce soir il a plus de pression sur les épaules que CR7 qui va tirer un penalty à la 93ème minute là
— Shiro ? (@Shiroooneki) September 21, 2020
Son action a très largement été félicitée et remerciée par le public de Freeze Corleone, qui dans leurs tweets, lui associent un vocabulaire propre à l’artiste “667”, “ekip”, “s/o”, “à fond”, que nous pouvons considérer comme une forme d’adhésion et de reconnaissance. Le rappeur qui quant à lui n’a pas été invité à prendre part au débat le concernant, a suivi le débat mais n’y a pas directement réagi sur Twitter, il y a tout de même exprimé son respect et ses remerciements envers Myra Durden, laissant croire qu’il se serait défendu de la même manière. Son tweet récolte le plus fort taux d’engagements de la soirée avec près de 10 000 retweets et 50 000 mentions “j’aime”.
Merci myra durden ???
— PHILLIP LIN (@freezecorleone) September 21, 2020
En définitive, au vu des réactions suscitées par le grand débat qui lui même est né d’un autre débat, nous avons pu constater que l’espace public est “dégradé”, au sens où l’exprime Maud Vincent, à savoir la parole est souvent excluante, le dialogue peu présent, et une place importante est laissée aux cris de colère et insultes. Une idée qui rejoint les dires de Sophie Jehel: “Les émotions de la polémique, indignation, dénonciation, condamnation ne sont pas propices à un dialogue tolérant des points de vue divergents.”. Néanmoins, la sensibilisation proposée par certains twittos et le « porte-parole », témoigne de la nécessité des recherches et des contextes dans le débat.
BIBLIOGRAPHIE
Jehel S. (2018) “Quelle réflexivité sur les espaces polémiques de Twitter ? Inscrire sa trace et s’engager dans des conversations autour des talk-shows « On n’est pas couché » et « Touche pas à mon poste »”. Les Cahiers du numérique n°3-4 (Vol. 14), pages 77 à 105
Mercier A. (2015) “Twitter, espace politique, espace polémique. L’exemple des tweet-campagnes municipales en France (janvier-mars 2014)” Les Cahiers du numérique n°4 (Vol. 11), pages 145 à 168
Vincent M. (2007) “La dégradation du débat public: le forum de l’émission « On ne peut pas plaire à tout le monde »”. Hermès 47, pages 99 à 106
Avant toute chose, nous tenions à vous remercier pour la clarté de votre analyse qui propose des données très pertinentes pour la compréhension du sujet. Les graphiques permettent d’illustrer les nombreuses réactions qui ont eu lieu sur la plateforme Twitter et qui ont permis de dégager les enjeux du débat.
Vous présentez Twitter d’abord comme un « espace public permettant d’échanger avec d’autres personnes » mais votre enquête semble montrer au contraire « un élan de violence verbale » que vous présentez en citant Arnaud Mercier comme une nécessité pour « rompre les nœuds relationnels conventionnels », pour finalement dire que cette violence est contraire au débat. Ne pensez-vous pas, donc que les utilisateurs ont davantage pour objectif la mise à mort symbolique de leur ennemi par des insultes, que l’anonymat semble favoriser, plutôt qu’une “agora virtuelle“ où se répondent des avis divergents argumentés ? En effet, la présentation de Twitter comme un espace public semble être anéantie par votre étude des tweets produits, faisant preuve de violence envers la personne de Valérie Benaïm afin, comme l’avait observé également Virginie Julliard, de « disqualifier l’adversaire », plutôt qu’une opposition de deux camps d’arguments. Pensez-vous que cette violence envers un avis contraire à ce qui apparaît comme une communauté autour du rappeur Freeze Corleone peut faire partie de ce qu’on définirait comme débat ? N’est-ce pas contraire à la notion d’espace public comme espace d’argumentation rationnel ? En effet, en lisant votre analyse, nous avons plutôt l’impression que Twitter servirait de tribunal qui permettrait à la communauté du rappeur de le défendre en son nom et de ressortir des dossiers, tel que le blackface, pour incriminer leur accusée.
Bien que quelques conversations aient été formées, vous avez prouvé que la majorité des publications sont ni en réponse, ni répondues. Il semblerait donc que Twitter serve simplement comme reconnaissance de soi, sans doute afin de retrouver une communauté s’accordant sur son opinion, plutôt que d’aller chercher un débat, qui n’a pas d’obligation de se transformer en consensus, mais qui permettrait au moins un échange d’opinions. En effet, si l’on pense à l’espace public tel qu’Hannah Arendt le décrit, il ne doit pas être l’expression d’une opinion générale, unique. Or, il semblerait que la communauté de Freeze Corleone nie totalement la possibilité d’une pluralité. On en revient à la vision de Jean-Louis Missika qui pense Internet comme l’illusion d’un échange, car les internautes se parlent surtout à eux-mêmes et ils sont plus enclins à exclure une vision contraire plutôt que d’essayer de comprendre son opinion.
De plus, les insultes envers la personne de Valérie Benaïm, de même que le tweet sondage de l’émission n’indiquent-ils pas un glissement vers une dimension émotionnelle qui diminuerait le rationnel de l’espace d’échange, ce que redoutait Habermas ?
D’un autre côté, pensez-vous que l’idée de porte-parole puisse être une solution pour les utilisateurs de plateformes numériques pour combattre les contraintes de visibilité auxquelles ils font face, sur des plateformes qui semblent favoriser certes la communication, mais non la diffusion d’une opinion ? En effet, il faut reconnaître à Twitter d’avoir permis à la fan base de Freeze Corleone d’être une plateforme pour faire entendre son énervement par rapport à l’émission TPMP.
Twitter, s’il n’est pas espace de débat, peut-il être au moins défini comme un espace pour faire entendre son opinion personnelle, via une communauté du même avis ? Bien que cette notion puisse faire un pas vers une organisation, comme le souhaiterait Habermas, elle pose un nouveau problème de légitimité, puisque la communauté que Myra Durden est censée représenter l’a elle-même remis en cause puisque de nombreux tweets ont souligné une possible logique commerciale personnelle pour la sortie de son album.
L’équipe n°1
Bonjour à vous équipe 1,
Nous vous remercions pour l’attention que vous avez porté à l’égard de notre article, et les retours que vous en avez fait. Dans une continuité de débat, nous souhaitons réagir à vos propos.
En effet, comme vous l’avez suggéré, l’anonymat et la mobilité des profils favorisent l’impolitesse, qui en vient même à être considérée comme une norme d’échange pour certains, et rompent dès lors les règles de bienséance ordinaires. Cependant, entendons-nous, l’aspect polémique pris par un grand nombre d’interventions durant ce débat n’anéantit pas ce dernier mais le dégrade. Twitter reste un espace public virtuel, qui certes, apparaît davantage comme un défouloir où l’expression de point de vue prend le pas sur l’échange. Cette plateforme forme une technologie d“affirmation de soi et de mobilisation sociale”, faits qui mènent volontiers à la polémique selon Arnaud Mercier (2015). D’autre part, ce dernier explique dans ses écrits que: “Les insulteurs et provocateurs ont besoin d’un public devant lequel exposer leurs paroles illicites afin de sentir monter ce sentiment de triomphe sur la loi et les usages, lié au plaisir de se conduire en contestataires et afin de se sentir intégrés au groupe de ceux qui partagent cette même révolte, cette même transgression, les mêmes dénonciations.”. La violence et les cris de colère qui contribuent à la polémique stimulent alors l’attention, et de ce fait, permettent d’ouvrir le débat, même à des non-fans (Jehel, 2018). Ces débats conduits sur Twitter contribuent au pluralisme, et permettent d’aborder des points non traités à l’écran. Même une critique vive constitue une forme de réflexivité, à l’excès elles peuvent en effet constituer des obstacles.
Néanmoins, Il est important de souligner que tous les défenseurs du rappeur au cœur de la controverse, n’ont pas forcément recours à la violence verbale ou la “disqualification de l’adversaire”. L’appel à la raison sans l’argumentation se retrouve aussi au sein d’interventions de twittos faisant référence par exemple à la nécessité du fact-checking ( cf: les renvoies vers le site Rap Genius), ou encore lorsque la liberté d’expression est défendue. La communauté formée par les fans et défenseurs de Freeze Corleone constitue une communauté d’intérêts communs. Il s’ensuit donc la construction et la diffusion d’un point de commun, à savoir, le fait que le rappeur n’aspire selon eux à aucune discrimination, qu’il s’agit de sa liberté d’expression et son style artisque provocateur et métaphorique, ou encore que le traitement médiatique accordé à cette polémique n’est ni approprié ni organisé. Comme l’explique Maud Vincent (2007) “préétablie, l’opinion des internautes ne se « négocie » pas à la lecture de points de vue différents mais s’autovalide par la lecture d’opinions similaires : ils cherchent un allié, non un contradicteur.”. Les internautes échangent sur un pied d’égalité, mais accorde davantage d’importance à la publicité d’opinions personnelles que l’échange avec les autres membres de la twittosphère aux avis contraires.
Un porte-parole est la voix des sans-voix. Le public étant réduit au rôle de figurant à la télévision, il nous semble judicieux d’y avoir recours, afin de relayer des points de vues différents, que l’on retrouve dans la twittosphère, contribuant à la pluralité. Un porte parole parle au nom de la majorité, et non forcément de l’intégralité, il peut alors subsister des mécontentements. Le point que vous avez évoqué concernant la remise en question de l’intervention de Myra Durden par quelques utilisateurs Twitter ayant suivi le débat est très pertinent. Une logique commerciale pourrait en effet découler de son action, mais aussi une volonté de laisser une trace personnelle lors de son “quart d’heure de célébrité” comme l’explique Jean-Claude Kaufmann (2003), en reprenant les termes de Warhol. “Autour de l’action elle-même, les traces jouent alors le rôle de confirmation dans le cercle de relations”. En effet, le fait de passer à la télévision permet d’atteindre une autre dimension dans la quête d’intensité ou de soi, encore plus lorsque l’on est une personne “lambda”,non spécialiste d’un sujet mais à qui on confère une certaine légitimité. Aborder un point plus personnel tel que la sortie de son prochain single ou album, assure donc à Myra Durden de marquer les esprits tout en s’accaparant la visibilité que lui offre l’arène publique que constitue le plateau télévisé de Touche Pas à Mon Poste.
Au plaisir,
M’hadj, équipe 3.