Des hauts et débats - Master Industries Culturelles - Université Paris 8

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Le 27 octobre 2024, à New York, l’humoriste Tony Hinchcliffe s’exprime avant le discours de Donald Trump : “Je ne sais pas si vous le savez, mais il y a littéralement une île d’ordures flottante au milieu de l’océan en ce moment. Je crois qu’elle s’appelle Porto Rico”[1]. Le mardi 29 octobre, Joe Biden semble répondre à cette accusation raciste lors d’une conférence avec un groupe allié latino : “Les seules ordures que je vois flotter dans le coin, ce sont ses partisans. Sa façon de diaboliser les Latinos est inadmissible”[2]. La Maison-Blanche a toutefois voulu rectifier le tir en assurant que Biden faisait seulement référence à l’humoriste. Nous laisserons le lecteur se faire son propre avis car, en effet, les deux versions sont indistinctes à l’oral. Donald Trump répond à Biden dans un camion-poubelle lors de son meeting du mercredi 30 octobre dans le Wisconsin : “250 millions des Américains ne sont pas des ordures”. Lors de ce même meeting à Green Bay, Donald Trump prétend être le protecteur et défenseur des femmes : “Que les femmes le veuillent ou non, je vais les protéger. Je vais les protéger des migrants qui arrivent. Je vais les protéger des pays étrangers qui veulent nous frapper avec des missiles et plein d’autres choses[3]”. 

À l’approche des élections américaines, la scène politique est marquée par des tensions croissantes et des débats houleux sur l’avenir de la démocratie. Dans ce contexte, le débat analysé datant du 31 octobre 2024 fait intervenir deux journalistes et hommes politiques français dans un face-à-face houleux : Jean-Michel Aphatie et Robert Ménard. Le débat du 9-10 de RTL, modéré par Amandine Bégot et Thomas Sotto, scrute les thèmes et enjeux cruciaux du complotisme, de la misogynie et de l’utilisation du terme “fascisme” dans notre société. 

Le premier invité entrant en scène est Jean-Michel Aphatie. Décrit comme le « journaliste politique qu’on adore détester » par Télérama[4], Aphatie sait mener un débat dans les règles de l’art, avec une éloquence qui interpelle et maintient en haleine les auditeurs. Aphatie a été chroniqueur politique sur RTL pendant 9 ans, et tient aujourd’hui une chronique politique dans l’émission Quotidien sur TMC. Aphatie a d’abord été militant socialiste dans sa jeunesse, puis explique s’être éloigné de la gauche après avoir effectué ses études de journalisme à l’Institut de Journalisme de Bordeaux Aquitaine. Il n’a pour autant rejoint aucun autre parti depuis, affirme voter blanc et n’être “ni de droite, ni de gauche”[5]. Aujourd’hui, Aphatie joue sur sa singularité et l’engouement autour de ses prises de paroles pour maintenir sa popularité et l’intérêt des auditeurs. Il est donc nécessaire d’analyser avec attention la légitimité de ses arguments au sein de ce débat.

Face à lui sur le plateau, se tient Robert Ménard. Il est homme politique français et ancien journaliste, et cette double casquette doit être prise en compte dans l’analyse de ses prises de paroles. Robert Ménard est maire de Béziers depuis 2014, avec le soutien du Rassemblement National. Il n’a jamais adhéré au parti bien qu’il partage de nombreuses affinités avec ce dernier. Il entretient des signaux politiques flous en affirmant être favorable à une majorité présidentielle macroniste lors des élections législatives de 2022[6]. Toutefois, les actions menées au sein de son territoire restent majoritairement représentatives des idées d’extrême-droite. On peut le voir dans ce débat comme “le plus proche” sympathisant de Trump, bien qu’il se détache dès le début des positions politiques du candidat pour s’intéresser plutôt à la compréhension de son impact sur les électeurs américains. 

Dans ce débat, RTL n’a pas fait les choses au hasard en invitant deux hommes virulents et connus sur la scène médiatique. “Trump est dangereux. Il est complotiste, il est misogyne, il est anti-démocrate.” A seulement 2:05, Aphatie ouvre sa prise de parole avec ces termes pour qualifier le candidat présidentiel. Au moment du débat, Trump n’était pas encore élu, nous analyserons donc le contenu dans cette temporalité. 

De quelle manière Ménard et Aphatie sont-ils en position de légitimité pour partager leurs opinions sur des questions relevant d’un savoir pourtant historique et sociétal ? Comment RTL s’empare-t-il des questions politiques actuelles à des fins de divertissement ? C’est avec des accusations claires que le débat se construit et nous avons décidé de le prendre au mot. Nous analyserons ce débat en nous concentrant sur les qualificatifs évoqués de “fasciste”, “anti-démocrate” et “misogyne” à propos de Donald Trump. 

Trump : Fasciste ou faux débat ? 

Le débat prend réellement sens aux États-Unis, Kamala Harris ayant en effet accusé Trump de fasciste après que ce dernier ait formulé son admiration pour Adolf Hitler et ses généraux auprès de son cabinet[7]. Ce débat est directement introduit par nos journalistes, et s’étend sur toute la première partie, c’est-à-dire des la première minute après écoute des enregistrements jusqu’à l’interlude à 4:52. Jean-Michel Aphatie répond que le fascisme est un terme strictement historique, relié à Mussolini et Hitler : il n’est “pas reproductible”. Trump n’est donc pas fasciste, “il est dangereux”, “complotiste”, “misogyne” et “anti-démocrate” (1:56). En effet, qualifier Donald Trump de fasciste est un sujet intensément débattu parmi les historiens, politologues et journalistes contemporains. Ce terme provient du mot italien fasci, ou “faisceau”, utilisé par Benito Mussolini pour désigner le mouvement politique des Faisceaux italiens de combat, fondé en 1919[8]. Aujourd’hui, le terme “fascisme” renvoie spécifiquement à une idéologie politique autoritaire et nationaliste, marquée par le culte du chef, le rejet des institutions démocratiques, l’utilisation de la violence verbale et physique, et la coercition contre les opposants. 

Un article du New York Times du 23 octobre 2024 revient sur cette appellation pour qualifier l’ex-président des Etats-Unis[9]. L’historien Robert Paxton, initialement réticent à qualifier Donald Trump de “fasciste” a changé de position après l’attaque du Capitole le 6 janvier 2021. En effet, cette tentative de renverser un processus de transfert de pouvoir pacifique manifeste, selon lui, des traits fascistes, tels que l’autoritarisme et l’usage de la violence pour conserver le pouvoir. 

Parmi les intervenants, Robert Ménard est une figure politique française ayant déjà suscité la polémique, notamment en raison de ses positions sur des sujets sensibles comme l’immigration et l’islam, souvent perçues comme des idées d’extrême droite. Cependant, il se distancie du terme “fascisme”, affirmant qu’il reste attaché aux valeurs démocratiques. Jean-Michel Aphatie, de son côté, est critique envers les idéologies d’extrême droite et les dérives autoritaires. Il dénonce toute ressemblance entre certaines pratiques politiques contemporaines et les mécanismes autoritaires du passé, sans toutefois employer le terme à la légère. Nous retrouvons en effet ces traits d’opinions politiques dans ce débat particulièrement animé. 

Nous relevons chez Trump des tendances autoritaires : son attaque contre les médias, son refus d’accepter certains résultats électoraux ou ses commentaires sur des groupes violents. D’autres affirment toutefois que ces actions ne répondent pas pleinement aux critères du fascisme historique, en soulignant l’absence de milices paramilitaires ou d’une censure formelle imposée par l’État. Certes, Trump présente des éléments caractéristiques d’un style autoritaire ou populiste, classer Trump comme “fasciste” reste controversé et dépend de la définition précise que l’on applique à ce terme. Le débat sur l’étiquette de « fasciste » colle davantage à une fascination médiatique qu’à une analyse politique sérieuse. En posant cette question, les journalistes jouent avec une terminologie chargée qui capte l’attention mais simplifie des réalités politiques complexes. Ce type de discussion fonctionne davantage comme un levier de polarisation dans les médias, où l’enjeu devient la provocation et le spectacle, au détriment d’une exploration approfondie de ses politiques, de leur portée et de leurs conséquences concrètes sur les institutions démocratiques.

Un détour médiatique face aux vraies menaces démocratiques. 

Quand on évoque le fascisme possible de Trump, la question d’une crise de la démocratie est inévitablement posée puisque le fascisme rejette dans sa définition même les principes démocratiques. Le débat a donc naturellement abordé cette question à l’évocation d’une possible victoire de Trump. Ce sujet apparait à partir de 3:45 dans le débat et reste un sujet évoqué plusieurs fois jusqu’à la fin du débat, mais sans question précises des journalistes. Jean-Michel Aphatie a ardemment présenté ses positions en affirmant que Trump est un « antidémocrate » et en évoquant l’invasion du capitole comme preuve principale. Il insiste en rétorquant que ce dernier est dangereux pour la démocratie. 

En effet, l’invasion du Parlement américain est un acte qui illustre pertinemment la crise de la démocratie américaine, caractérisée par le résultat d’une « décennie de dysfonctionnement des institutions fédérales » entretenue et aggravée par la politique mis en place par Trump lors de son premier mandat[10]. Ces “dysfonctionnements” sont analysés par les chercheurs et chercheuses en sciences politiques depuis le début des années 2000[11]. On observe notamment une paralysie des institutions américaines avec de larges limites dans l’exercice du débat constructif par les deux partis représentés aux États-Unis. La première élection de Trump a renforcé la fragilité de la démocratie en instaurant un climat de méfiance envers la fiabilité des institutions démocratiques et en alimentant une suspicion générale à l’égard de la presse du pays. L’invasion du Capitole a été une tentative de plus du candidat d’attaquer la représentation de la démocratie dans le pays et a largement affaibli l’image démocratique du pays sur la scène internationale[12]. C’est sur ces arguments que tente de s’appuyer Aphatie tout au long du mémoire. 

Face à ses questions, Robert Ménard évoque quant à lui le bilan économique de Trump comme contre-argument. En effet, il affirme que celui-ci n’est « pas mauvais » et que le président sortant a pris en compte les inquiétudes premières des Américains telles que l’immigration et l’inflation dans l’élaboration de sa politique. Il estime d’autant plus que le vote de plus de la moitié des américains en faveur de Trump est une démonstration de la volonté démocratique du peuple d’élire ce dernier au pouvoir. Il est important de rappeler qu’au vu de sa position politique, Ménard reste prudent dans ses prises de parole. En effet, il soutient l’ancien président avec retenue, car il prend en compte la popularité questionnable de Trump en France. Exprimer publiquement un soutien serait risqué et pourrait compromettre sa propre carrière politique. Il est donc important de rationaliser les positions de ce dernier. 

Mais alors, où en est-on dans le débat sur la démocratie ? Les arguments évoqués, bien que pertinents, restent d’ordre général et non scientifiques. Il n’y a pas d’analyse précise sur le sujet ou d’idées dépassant la connaissance commune. Le débat sur la question est en réalité moindre. Les prises de parole ne sont ni encadrées par le temps ni introduites par les journalistes. Les deux orateurs s’expriment en se coupant la parole dès les premières minutes de l’émission (2:55 : Ménard : Il y a la moitié des américains qui votent pour .. Aphatie : Mais je ne comprends pas !). Les journalistes eux-mêmes complètent avec quelques commentaires pendant les prises de paroles des invités. Le climat entretenu dans le débat est tendu et les invités en plaisantent même au retour de la première pause (5:23 : Aphatie : “On est calmés, là ça va” rires). En réalité, la question de la démocratie est très vite bâclée dans les deux arguments exposés. Les sujets s’enchaînent sans réelle ligne argumentative, si ce n’est les réponses aux diverses provocations verbales des deux invités (7:51 : Aphatie est qualifié d’hystérique par Ménard) , qui alimentent eux-mêmes leur discussion. 

Face à la reproduction de cette majorité électorale en faveur de Trump, la question de la crise démocratique reste pourtant très actuelle dans la politique américaine. Il serait même pertinent de se demander non pas si Trump va de nouveau présenter des positions antidémocrates, mais plutôt à quel point ce dernier va-t-il fragiliser la démocratie américaine au cours de son prochain et dernier mandat à la présidence du pays ? Malheureusement, le débat de personnalité diffusé sur RTL ne permet pas d’analyser une telle question. 

Robert Ménard : L’arrogance face au féminisme et au wokisme

Il nous parait essentiel d’analyser ce sujet bien qu’il n’est pas été délimité temporellement au sein du débat étudié. En réalité, il est évoqué à partir de la deuxième partie (5:09), lorqu’Amandine Bégot amène le sujet de Kamala Harris sur la table en demandant : “Est-ce qu’il est bon ou elle est mauvaise ?”.

 Aphatie et Ménard abordent alors les accusations de misogynie contre Trump. Aphatie estime que la misogynie de Trump illustre une dégradation des valeurs démocratiques en promouvant des comportements et des discours discriminatoires. Robert Ménard affirme quant à lui que « Les Américains ne sont pas tous des abrutis. Comment se fait-il qu’il y en ait la moitié qui vote pour Trump ? ». En entendant Aphatie qualifier le candidat républicain de “misogyne », Ménard semble relativiser cette interprétation et appelle à de la nuance à ce sujet. Malgré cela, les accusations de misogynie contre Trump ne sont pas davantages explicitées par Ménard et Trump au cours du débat. Cependant, il est légitime d’être évoqué pour l’analyse du débat car Donald Trump est facilement critiquable concernant les droits des femmes américaines. 

Le terme « woke » est né dans les années 1960 aux États-Unis au sein des communautés afro-américaines. Il s’est véritablement imposé en 2013 avec le mouvement américain Black Lives Matter et son slogan « Stay Woke ». Aujourd’hui le Wokisme finit par englober toujours davantage de problématiques telles que les discriminations envers les personnes non-blanches, les personnes LGBTQIA+, les femmes, et immigrés. Les propos de Ménard tendent à discréditer, dans la moquerie et la décrédibilisation, les mouvements de lutte qui visent une égalité et une justice sociale envers les minorités ; et à les réduire à de simples caricatures. [13]

Au cours du débat, de 7min20 à 8min04, les questions de “wokisme” et de féminisme sont traitées. Les propos de Ménard “Les féministes hystériques dont nous avons un exemplaire ici dans ce studio”, en pointant du doigt Apathie et accompagné d’un ton condescendant envers le « wokisme », est ici problématique. À 7min43, Ménard tend à hausser sa voix, à utiliser ses mains pour élever sa posture et à couper la parole d’Apathie lorsque ce dernier cherche à le contredire. En parlant des trumpistes, il affirme qu’ “ils (ne) veulent pas voter pour les « délires sociaux” avec un air désespéré et dans l’incompréhension face aux évolutions sociétales. Ménard défend, sans arguments concrets, une vision plus critique des mouvements progressistes comme le féminisme et le “wokisme”, qu’il perçoit comme dogmatiques et excessifs. Apathie défend le féminisme et critique le recul des droits des femmes sous certaines politiques conservatrices, mais ne cherche pas pour autant à déployer de véritables arguments, ni même à se défendre lorsque Ménard le traite de “féministe hystérique”. Bien au contraire, à le rire comme première réaction. Noton également que tout au long du moment où les questions de “wokisme” et de féminisme sont discutées, la caméra reste exclusivement centrée sur Ménard. Nous voyons ainsi très peu les réactions des autres intervenants. Pour clôturer le tout, les deux journalistes (Amandine Bégot et Thomas Sotto) ainsi qu’Apathie s’amusent des propos conservateurs et problématiques de Ménard plutôt que de le contredire. Cela démontre que le débat n’est pas construit autour d’arguments concrets, pour compléter l’échange, mais cherche plus à créer de la polémique. 

La  question qui vise à qualifier le candidat républicain de “misogyne” est plus que légitime et prend encore davantage de sens lors de la dernière campagne présidentielle américaine. La candidature du républicain a nourri une hostilité envers les personnes non-blanches et de la communauté LGBTQIA+ et inquiète les femmes pour l’avenir de leurs droits. Rappelons que lors de son dernier mandat, ce dernier a compromis le droit à l’avortement des femmes. Pire encore, il avait été reconnu responsable d’agression sexuelle et de diffamation en mai 2023 et condamné à payer 5 millions de dollars de réparation. [14]

Depuis de nombreuses années, le milliardaire multiplie les propos dégradants à l’égard des femmes. Lors du meeting du mercredi 30 octobre dernier, Trump a tenté de faire oublier son passé afin de rallier les femmes à sa cause.[15] Conscient que l’écart de vote entre les sexes pourrait lui nuire lors du scrutin, ce dernier a ainsi tenu des propos plus que misogyne « Que les femmes le veuillent ou non. Je vais les protéger. Je vais les protéger des migrants qui arrivent. Je vais les protéger des pays étrangers qui veulent nous frapper avec des missiles et plein d’autres choses ». [16]

Cet échange animé entre Aphatie et Ménard confirme encore davantage les tensions autour de l’interprétation de son attitude ouvertement sexiste envers les femmes. Nous sommes confrontés ici à une vision biaisée et incomplète du débat en raison de l’absence de voix de femmes. D’autant plus que la journaliste Amandine Bégot est la seule femme présente dans l’émission. A contrario de son collègue Thomas Sotto, elle est peu impliquée dans les questions du débat, et ses commentaires sont parfois invisibilisés par les invités. À  6min34, Ménard contredit cette dernière : “Mais c’est un vrai sujet ici Madame !”. L’utilisation du qualificatif “Madame” dans ce contexte accentue la décrédibilisation de ses propos. Cela pose réellement la question de la légitimité et de la pertinence de l’évocation du sujet des droits des femmes dans un débat de cette forme.

Ici, il est clair que le débat a été orienté vers la forme plutôt que le fond. Les deux personnalités sont intentionnellement virulentes et politiquement opposées. Cette recette est efficace pour attirer les auditeurs tout en discutant d’un sujet au cœur de l’actualité. Bien que les arguments utilisés par chacun d’eux ne soient pas hors-sujet et permettent une cohérence pertinente à l’enchainement du débat, ils restent tout de même trop imprécis pour être qualifiés de véritable source d’information. 

RTL a pour habitude de mettre en avant des personnalités médiatiques aux opinions tranchées, favorisant ainsi une confrontation dynamique, à la limite du spectacle vivant. Le ton vif, les propos problématiques de Ménard, les divergences et les interruptions fréquentes d’Apathie visent à capter l’attention, à susciter des réactions auprès de l’audience et à rendre ainsi le débat quasiment comparable à des affrontements sportifs ou théâtraux. Ce format, tel que présenté par RTL, contribue à transformer des questions politiques en contenus accessibles, controversés. La chaîne de radio tend à élargir son audience en mêlant le divertissement et l’information politique, à défaut de présenter des analyses profondes et argumentées. 


[1] Juliette Vignaud, “Au meeting de Trump, une blague raciste qui ne passe pas”, Le Point, 28 octobre 2024. URL : https://www.lepoint.fr/monde/au-meeting-de-trump-a-new-york-un-de-ses-soutiens-compare-porto-rico-a-une-ile-flottante-d-ordures-28-10-2024-2573816_24.php

[2] S.n., “La “gaffe” de Biden donnant l’impression qu’il traite les Trumpistes d’”ordures””, Courrier International, 30 octobre 2024. URL : https://www.courrierinternational.com/article/etats-unis-la-gaffe-de-biden-donnant-l-impression-qu-il-traite-les-trumpistes-d-ordures_224014

[3] Nathan Joubioux, “”Que les femmes le veuillent ou non” : Donald Trump crée la polémique avec une sortie misogyne”, Le Point, 1er novembre 2024. URL : https://www.lepoint.fr/monde/que-les-femmes-le-veuillent-ou-non-donald-trump-cree-la-polemique-avec-une-sortie-misogyne-01-11-2024-2574172_24.php 

[4] Aude Dassonville, “Jean-Michel Apathie, un journaliste politique qu’on adore détester, Télérama, 21 avril 2012. URL : https://www.telerama.fr/radio/jean-michel-aphatie-un-journaliste-politique-qu-on-adore-detester,80134.php 

[5] Ibid.

[6] Claire Gatinois et Ivanne Trippenbach, “Robert Ménard, de l’extrême droite au rapprochement avec Macron”, Le Monde, 25 mai 2022, URL : https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/05/25/robert-menard-de-l-extreme-droite-au-flirt-avec-macron_6127671_823448.html 

[7] Le candidat républicain à la Maison Blanche, Donald Trump, aurait déclaré à huis clos à l’époque où il siégeait à la Maison Blanche « avoir besoin du genre de généraux qu’avait Hitler », selon un article publié par le rédacteur en chef de The Atlantic ce 22 octobre 2024. 

[8] Le Larousse définit ainsi le fascisme : “régime établi en Italie de 1922 à 1945, fondé sur la dictature d’un parti unique, l’exaltation nationaliste et le corporatisme”.

[9] Elisabeth Zerofsky, “Is it fascism ? A leading historian changes his mind”, The New York Times, 23 octobre 2024. URL : https://www.nytimes.com/2024/10/23/magazine/robert-paxton-facism.html 

[10] Laurence Nardon, “Trump et la crise de la démocratie américaine”, Politique étrangère, 2017, p. 11-22. URL : https://shs.cairn.info/revue-politique-etrangere-2017-1-page-11?lang=fr

[11] Ibid. 

[12] S.n.,  « Trump n’a eu de cesse de vouloir détruire la démocratie depuis quatre ans, celle-ci ne s’est pas laissé faire », Le Monde, 7 janvier 2021. URL : https://www.lemonde.fr/international/article/2021/01/07/trump-n-a-eu-de-cesse-de-vouloir-detruire-la-democratie-depuis-quatre-ans-celle-ci-ne-s-est-pas-laisse-faire_6065494_3210.html

[13] Hélène Roué,  “Qu’est-ce que le « wokisme » ?”, Le Journal du Dimanche, 15 décembre 2023. URL : https://www.lejdd.fr/Societe/cest-quoi-le-wokisme-4066399 

[14] Arnaud Leparmentier, “Donald Trump condamné à verser 83,3 millions de dollars de dommages à E. Jean Carroll pour diffamation”, Le Monde, 27 janvier 2024. URL : https://www.lemonde.fr/international/article/2024/01/27/donald-trump-condamne-a-verser-83-3-millions-de-dollars-de-dommages-a-e-jean-carroll-pour-diffamation_6213276_3210.html 

[15] Alexandre Abergel, Benjamin Illy, “Présidentielle américaine : « Trump protégera les femmes », affirment des électrices dans le Wisconsin, sûres de voter pour lui malgré les polémiques”, France Info, 1 novembre 2024. URL : https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/presidentielle-americaine-trump-protegera-les-femmes-affirment-des-electrices-dans-le-wisconsin-sures-de-voter-pour-lui-malgre-les-polemiques_6872135.html 

[16] Nathan Joubioux, “Que les femmes le veuillent ou non » : Donald Trump crée la polémique avec une sortie misogyne”, Le Point, 1 novembre 2024. URL : https://www.lepoint.fr/monde/que-les-femmes-le-veuillent-ou-non-donald-trump-cree-la-polemique-avec-une-sortie-misogyne-01-11-2024-2574172_24.php 


Abergel Alexandre, Illy Benjamin, “Présidentielle américaine : « Trump protégera les femmes », affirment des électrices dans le Wisconsin, sûres de voter pour lui malgré les polémiques”, France Info, 1er novembre 2024. URL : https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/presidentielle-americaine-trump-protegera-les-femmes-affirment-des-electrices-dans-le-wisconsin-sures-de-voter-pour-lui-malgre-les-polemiques_6872135.html 

Dassonville Aude , “Jean-Michel Apathie, un journaliste politique qu’on adore détester, Télérama, 21 avril 2012. URL : https://www.telerama.fr/radio/jean-michel-aphatie-un-journaliste-politique-qu-on-adore-detester,80134.php 

Escher Olivier et Huysman Marion, “D’où vient le mot “fascisme” ? Comprendre  en trois minutes”, Le Monde, 2 novembre 2024. URL : https://www.lemonde.fr/comprendre-en-3-minutes/video/2024/11/02/d-ou-vient-le-mot-fascisme-comprendre-en-trois-minutes_6371783_6176282.html

Gatinois Claire, Trippenbach Ivanne, “Robert Ménard, de l’extrême droite au rapprochement avec Macron”, Le Monde, 25 mai 2022, URL : https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/05/25/robert-menard-de-l-extreme-droite-au-flirt-avec-macron_6127671_823448.html 

Girardet Raoul, “Fascisme”, Encyclopaedia Universalis, 2017. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/fascisme/

Joubioux Nathan, “Que les femmes le veuillent ou non » : Donald Trump crée la polémique avec une sortie misogyne”, Le Point, 1er novembre 2024. URL : https://www.lepoint.fr/monde/que-les-femmes-le-veuillent-ou-non-donald-trump-cree-la-polemique-avec-une-sortie-misogyne-01-11-2024-2574172_24.php 

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S.n.,  « Trump n’a eu de cesse de vouloir détruire la démocratie depuis quatre ans, celle-ci ne s’est pas laissé faire », Le Monde, 7 janvier 2021. URL :  « Trump n’a eu de cesse de vouloir détruire la démocratie depuis quatre ans, celle-ci ne s’est pas laissé faire » (lemonde.fr)Crédit photo : La photographie de couverture est la miniature de la vidéo du débat trouvée sur la chaîne YouTube de RTL Matin.

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